Kinshasa, 12 août 2025 — Le ministère du Budget a connu, ce mardi, un moment fort de la vie institutionnelle avec la cérémonie officielle de remise et reprise entre le ministre sortant, Aimé Boji Sangara, et son successeur, Adolphe Muzito Fumutsi, nouvellement nommé Vice-premier ministre en charge du Budget dans le Gouvernement Suminwa II. L’événement, organisé au Centre financier de Kinshasa, s’est déroulé en présence de plusieurs officiels et hauts cadres de l’administration budgétaire.
Après plus de quatre années à la tête de ce portefeuille stratégique, Aimé Boji a passé le témoin à une figure politique de premier plan. Ancien ministre du Budget et Premier ministre honoraire, Adolphe Muzito fait son retour à un poste clé, à un moment où la République démocratique du Congo lance le processus budgétaire pour l’exercice 2026, dans un contexte de fortes attentes sociales et de réformes à intensifier.
Dans son allocution, Aimé Boji a félicité son successeur pour sa nomination, tout en lui souhaitant plein succès dans ses nouvelles fonctions. Il a présenté un état des lieux des réformes déjà engagées, rappelant notamment la mise en œuvre du budget-programme et le suivi du Programme triennal conclu avec le Fonds monétaire international (FMI). « Le ministère du Budget est confié entre de bonnes mains », a-t-il affirmé.
Prenant la parole, Adolphe Muzito a salué le travail accompli par son prédécesseur et a promis de poursuivre les actions entamées, tout en apportant sa propre vision axée sur le nationalisme économique, la rigueur dans la gestion publique et la transparence budgétaire. Il a souligné la nécessité de relever plusieurs défis, notamment la maîtrise des dépenses, l’amélioration de la mobilisation des recettes, la stabilité macroéconomique et le respect des engagements vis-à-vis des partenaires techniques et financiers.
La cérémonie, présidée par le secrétaire général du Gouvernement, a réuni notamment le vice-ministre du Budget, des cadres supérieurs du ministère ainsi que les membres des cabinets sortant et entrant.
Avec ce passage de relais, le Gouvernement envoie un signal de continuité institutionnelle, tout en ouvrant une nouvelle phase des réformes budgétaires pour répondre aux impératifs économiques et aux attentes de la population.
MNB
