MINE-RDC : « Le Cadastre Minier fonctionne normalement et exerce de manière régulière ses activités » [Communiqué]
Le Cadastre Minier dément les informations diffusées par certains médias en ligne du pays, selon lesquelles il serait à l’arrêt. Selon un communiqué de son service de communication, il y a certes eu des perturbations électriques qui ont affecté deux serveurs de son système informatique mais tout a déjà été arrangé.
« Le Cadastre Minier porte à la connaissance du public que, contrairement aux affirmations mensongères et malveillantes que font circuler certains média en ligne, il fonctionne normalement et exerce de manière régulière ses activités, sans désemparer malgré des multiples croc-en-jambes. », peut-on lire dans ce communiqué.
« Certes, en date du 12 juillet 2021, des perturbations électriques, malgré les protections d’usage, ont affecté deux (2) serveurs du système informatique et occasionné, par ricochet, une interruption des services pendant une courte période. Très rapidement, les services techniques se sont attelés à basculer tous les utilisateurs de Kinshasa comme des provinces sur les serveurs redondants, le temps de réinstaller, avec l’assistance des partenaires sud-africains, les serveurs endommagés. Depuis la semaine passée, la situation est revenue à la normale et le système est à nouveau opérationnel à 100% », ajoute ce document.
En outre, le CAMI dit rassure le public que, « les bases de données du registre de droits miniers sont bel et bien logées dans ses serveurs à Kinshasa et non en Afrique du Sud. Aucune perte, en termes des données, n’a été enregistrée à l’issue de cette panne. Les observateurs avertis peuvent, sans peine, le constater sur la carte dynamique disponible sur le site www.cami.cd mise à jour comme régulièrement et qui reflète l’évolution continue du domaine minier concédé ».
Le service communication du Cadastre Minier précise tout de même que, « le système de gestion des titres miniers exploité par le CAMI est un produit haute technologie d’une firme sud-africaine. A juste titre, le CAMI est dans l’obligation de recourir à l’expertise de celle-ci pour tout travail de maintenance et de mise à jour qui, selon les besoins, intervient à distance suivant un protocole de sécurité bien rodé. Cela ne constitue en rien une violation de la souveraineté du pays ».
Le CAMI invite, par ailleurs, les médias à la base de ces fausses affirmations « à venir visiter ses salles des serveurs pour constater par eux-mêmes la véracité de ses propos et à ne pas se fier aux personnes aigries, de mauvaises fois, peu informées et sûrement aveuglées par la haine ».
