Sur instruction du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, le gouvernement est appelé à réévaluer ses engagements vis-à-vis des partenaires sociaux afin de préserver la paix sociale. C’est dans ce cadre que le Vice-Premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, a reçu, jeudi 25 septembre, une délégation de l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN), conduite par son président, le professeur David Lubo.
À l’issue de la rencontre, le président de l’APUKIN a expliqué que les échanges avaient porté sur deux points principaux : la contribution de l’association aux efforts en cours et la suite réservée aux revendications sociales des professeurs, certaines datant de plusieurs années. Selon lui, Adolphe Muzito a confirmé avoir reçu mandat du Chef de l’État pour s’attaquer aux préoccupations soulevées. Une commission mixte sera mise en place sans délai pour élaborer des recommandations concrètes.
Les revendications portent sur la mise en œuvre de l’accord de Bibwa et concernent notamment : l’octroi de crédits véhicules pour compenser la perte de revenus liée à la dévaluation, l’augmentation progressive des salaires conformément à la résolution 45 des états généraux de Lubumbashi, le paiement de la prime de recherche ainsi que la régularisation des compléments liés aux soldes non intégrés.
Se souvenant des avancées obtenues sous le mandat de Muzito comme Premier ministre — notamment l’amélioration des conditions salariales des magistrats, professeurs et médecins — la délégation de l’APUKIN a exprimé sa confiance. « Le VPM Adolphe Muzito n’est pas un homme de promesses démagogiques. Nous sommes convaincus d’avoir frappé à la bonne porte et qu’un pas important vient d’être franchi », a déclaré David Lubo.
En privilégiant le dialogue et la concertation, le Vice-Premier ministre du Budget entend traduire dans les faits la vision du Président Félix Tshisekedi et de la Première ministre Judith Suminwa, afin d’apporter des réponses progressives et durables aux attentes sociales des professeurs, mais aussi de l’ensemble des couches socioprofessionnelles du pays.
MNB
