La Police nationale congolaise a réprimé et dispersé à coup des gaz lacrymogènes, ce vendredi 28 mai, la marche des militants de l’Union pour la nation congolaise (UNC).
Rassemblés l’avant-midi de ce jour, devant l’interfederal de leur parti, situé sur l’avenue de l’enseignement, dans la commune de Kasa-Vubu, les forces de l’ordre ont réprimé à sang les manifestants, qui s’étaient réunis pour soutenir Vital Kamerhe, le président de l’UNC, illégalement condamné à 20 ans des travaux forcés.
À en croire l’un des membres du parti, avant le début de la manifestation, une discussion a eu lieu entre quelques cadres du parti et le commandant de la police ville de Kinshasa. Ce dernier a permis que les dirigeants du parti s’adressent aux militants, massés devant le siège du parti, et que l’on abandonne la marche. « C’est au moment où l’on voulait s’adresser aux nos militants que la police nous a dispersé », a-t-il dit.
L’autre précision c’est qu’après les avoir dispersé, la police a jeté des bombes à gaz lacrymogènes jusqu’à l’intérieur du siège du parti, où s’étaient retranchés quelques militants et cadres. Pendant ce temps, Madame Amida, épouse du pacificateur Kamerhe, a été vite évacuée du lieu avec ses enfants.
Une bagarre a eu lieu entre militants et agents de l’ordre. Quelques cas de blessure ont été également enregistrés.
Signalons que l’Unc avait informé en bonne est dûe forme les autorités de la ville, de l’organisation de cette manifestation, en soutien à son leader, dont les audiences du procès en appel, dans l’affaire de 100 jours reprennent ce lundi 31 mai.
Yanel Yahvé
