C’est la substance du communiqué de presse, signé ce vendredi 18 juin, par un groupe d’organisations de la société civile, dont une copie est parvenue à la rédaction de votre journal.
Dans leur document, les Organisations de la Société Civile qui défendent les ressources naturelles dénoncent le meurtre de quatre membres de la communauté locale du village Kinsakala, un site minier situé à 71 km de la Ville de Kolwezi, dans le Territoire de Lubudi, en province du Lualaba.
Selon elles, les quatre personnes ont été tuées par les éléments mixtes des Forces zrmées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise, venus en renfort sous les ordres de Monsieur ODED, un sujet juif, responsable de sécurité de l’entreprise Congolaise des Mines et de Développement, (COMIDE).
À en croire ces organisation, en date du 08 au 9 juin 2021, les membres de la communauté locale de Kinsakala s’étaient rassemblés pour une marche pacifique dans le but de dénoncer auprès du Gouverneur de province, les injustices sociales et traitements inhumains dont ils sont victimes de la part des éléments de sécurité de cette entreprise. Les marcheurs (populations de
Kinsakala) étaient bloqués par une barrière placée par les éléments de les éléments de la police, commis à la sécurité de cette entreprise minière. Ces derniers ont reçu le soutien des FARDC. Voilà qui a déclenché les affrontements entre populations et les forces de sécurité à la base du décès de 4 paisibles citoyens, parmi lesquels deux creuseurs, un vendeur et un motard. Plusieurs autres personnes ont été blessées par balle, et une d’entre elles a reçu une balle qui est restée loger à la colonne vertébrale. La victime est en soins intensifs à l’hôpital de référence de Mwangeji.
Dans sa lecture, la société civile a fait le constat selon lequel la volonté de tuer était manifeste de la part des forces de sécurité. « Visiblement sur les corps des victimes démontre que la volonté de tuer a été manifeste de la part des forces de sécurité, qui ont utilisé les moyens disproportionnels, en faisant usage de leurs armes à feu parce que toutes les balles ont touchées les parties vitales de leurs victimes parmi lesquelles :
Trésor Kazadi alias postolo, père de trois enfants qui avait reçu une balle à la tête et il est mort sur place ;
Ngoy Mutonkole, cousin du chef du village Musemba Kapaya, motard qui provenait du village Kisanfu ;
Kyenda Lunday, creuseur, marié et père de deux enfants, touché par balle au niveau de la poitrine ;
Didier Mputu, vendeur localement, la balle avait traversé le bras gauche, traversant la poitrine », lit-on dans ce document.
Dans leur document, elles ont encore indiqué que, ces incidents à base des morts d’hommes seraient évités, si l’entreprise COMIDE avait choisi la voie de dialogue, avec toutes les parties prenantes impliquées dans l’exploitation illégale, dans son périmètre d’exploitation comme moyen de résolution pacifique de conflit en associant les autorités coutumières locales et politico-administratives de Lualaba.
L’autre constat c’est que, le sujet juif OBED qui a refusé de répondre à l’invitation officielle lui lancée le 10 juin 2021 par le gouvernement provincial de Lualaba, pour confrontation des faits graves lui reprochés par les victimes survivantes. Il a choisi de fuir la ville de Kolwezi pour Lubumbashi, en province du Haut-Katanga.
Aux autorités au niveau tant national, provincial et judiciaire, elles les ont invité à se saisir du dossier, afin que les coupables subissent la rigueur de la loi.
Yanel Yahvé
