Minétat-Budget : le projet de loi de finances exercice 2022 transmis à la commission ECOFIN du sénat après débat général ce dimanche.
Adopté en première lecture le samedi 11 décembre à la chambre basse du parlement, après qu’il ait été revu à la hausse soit 21 950 824 549 689 FC contre 20 730 105 348 688 FC proposé par le Gouvernement de la République, le projet de loi de finances exercice 2022 a été présenté et débattu au Sénat ce dimanche 12 décembre en plénière, par le Ministre de finances Nicolas Kazadi, accompagné du vice-ministre du budget Elysé Bokumwana Maposo, au nom du Ministre d’État, Ministre du budget Aimé Boji Sangara, empêché pour raison de santé.
Dans l’exposé des motifs, le Ministre de finances a indiqué à la chambre des sages que, ce projet de Loi contient un budget présenté en équilibre, en recettes et, en dépenses, à hauteur de 20 730,1 milliards de francs congolais qui, par rapport au budget initial de l’exercice 2021 chiffré à 14 620,5 milliards de francs congolais, réalise un taux d’accroissement de 41,8%.
A en croire le représentant du Ministre d’Etat, Aimé BOJI SANGARA, le projet de Loi des finances 2022 est un instrument essentiel pour le Gouvernement SAMA LUKONDE, qui tient à matérialiser la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, mettant l’intérêt du peuple au centre de toute action.
Les agrégats de ce projet de budget se déclinent sous trois formes, à savoir :
– Budget général : 19 070,3 milliards de FC ;
– Budgets annexes : 409,9 milliards de FC ;
– Comptes spéciaux : 1 249,8 milliards de FC.
Les recettes du budget général comprennent les recettes internes de 13 417,9 milliards de francs congolais et les recettes extérieures de 5 652,4 milliards de francs congolais, représentant respectivement 70,4% et 29,6% du budget général.
Près de 30 sénateurs ont adressé différentes questions au Ministre du budget à travers le Ministre de finances, généralement autour de la situation des Assemblées provinciales, les difficultés que connaissent les Provinces dans la mise en œuvre des plans de développement à la base, la taxe RAM jugée “élément d’appauvrissement de la population par certains sénateurs”, ainsi que la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire.
A toute ces questions formulées par les représentants des Provinces, les réponses parviendront par écrit directement à la commission économique et financière du sénat, qui a reçue ce projet de loi de finances exercice 2022 pour examen approfondi, avant de faire rapport à la plénière pour son adoption.
La Redaction
