Entre janvier et mai 2025, le Cadastre minier (CAMI) a délivré 143 titres miniers et de carrières, couvrant une superficie estimée à 3 130 carrés miniers, selon le journal institutionnel publié début août.
L’analyse de ces données révèle une forte concentration dans les provinces minières du Haut-Katanga et du Lualaba, qui totalisent à elles seules 69 % des titres attribués. Plus précisément, le Haut-Katanga capte 36 % des titres, contre 33 % pour le Lualaba.
Cette dynamique illustre le rôle historique de ces provinces dans l’exploitation du cuivre et du cobalt, moteurs de l’industrie extractive congolaise. Toutefois, elle met également en évidence un déséquilibre géographique des investissements, soulevant des interrogations sur la valorisation du potentiel minier des autres régions du pays.
En détail, le Haut-Katanga confirme sa position de pôle central de l’activité minière. Le nombre de titres y est passé de 675 en 2024 à 775 en mai 2025, avec une progression notable des permis d’exploitation (PE), des permis de recherche (PR) et des autorisations d’exploitation de carrières permanentes (AECP).
Le Lualaba connaît une évolution similaire : ses titres sont passés de 617 en 2024 à 687 en mai 2025, principalement grâce à la hausse des permis d’exploitation et de recherche.
Pour le CAMI, cette tendance confirme la vitalité du secteur minier industriel dans le sud du pays, tout en soulignant la nécessité d’un rééquilibrage afin d’exploiter de manière harmonieuse les richesses minières disponibles sur l’ensemble du territoire national.
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